Le constat est réel : celui de voir sur un grand carrefour, la vente de produits pétroliers. D’une part, les stations-services qui vendent en toute sécurité, en harmonie avec les normes nationales et internationales.

En opposer, le vendeur détaillant communément appeler #KHADAFI# qui expose le produit à ciel ouvert sur une étagère, le vendant à un prix concurrentiel à la station-service. Cette façon de vendre les produits pétroliers nous la qualifions d’anarchique, car les paramètres fondamentaux liés à la sécurité ne sont observés.

Selon une certaine opinion, les khadafi sont responsables de vente de l’essence de mauvaise qualité, mélangée avec de l’eau. En plein XXIe siècle, cette vente illicite est déplorable au risque d’exposer le commerçant détaillant (KHADAFI) eux même et la population en générale aux dangers environnementaux.

L’exposition des khadafi à ces différents produits peut se faire par voie cutanée en cas de contact direct ou projection, par ingestion ou par inhalation lors d’exposition aux vapeurs de ces carburants présents dans l’atmosphère. Le contact répété ou prolongé avec la peau (vêtements imprégnés par exemple) peut entraîner une sécheresse cutanée, des dermatoses du mécanisme irritatif ou de façon plus exceptionnelle des allergies (eczéma). L’ingestion peut être consécutive au transvasement du produit dans des récipients inadaptés (de type alimentaire par exemple). Il faut craindre l’aspiration de ces produits par les voies respiratoires : des lésions pulmonaires sévères peuvent alors se développer rapidement et laisser des séquelles importantes.

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L’inhalation importante de vapeurs de carburants (la plupart du temps lors du séjour dans un espace clos) peut entraîner des signes d’irritation oculaire et des voies aériennes supérieures, une dépression du système nerveux central (Syndromes ébrieux, maux de tête étourdissement, somnolence…) ou encore des signes digestifs avec des nausées et des vomissements.

Dans le cadre de leur activité de vente de carburants, la d’Hadi sont aussi exposés aux maladies professionnelles, les hémopathies (des maladies du sang) et les affections gastro-intestinales (gastrite, duodénale : pota ya Libumu…) provoquées par le contact avec les carburants renfermant du benzène, le transvasement, la manipulation de ces produits pétroliers.

Le risque d’incendie et d’explosion est très variable selon le type de coupe pétrolière. Une fois les carburants déversés dans l’atmosphère les fractions volatiles seront dégradées dans l’air par des processus de photo oxydation. Ces dernières sont responsables de la toxicité pour les espèces vivantes.

Ces produits sont importés par les sociétés commerciales. Ils sont livrés à Ango Ango pour la voie de l’ouest et au sud par les frontières Zambie, RDC et Tanzanie. A l’Est les produits entrent par la frontière du Congo avec l’Ouganda. Il existe certaines entrées occultes, non contrôlées par les structures étatiques Ce circuit donne accès à une vente à la contrebande qui crée une fuite fiscale, expose les vendeurs, la population et la nature aux risques ci hauts évoqués.

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Bien que les produits pétroliers soient commerçables, ils méritent un regard particulier à la vue de la complexité de ses caractéristiques physico-chimiques telles que point éclairé, température, la volatilité, densité…

Pour remédier aux risques, les mesures de préventions collectives doivent être prises en priorité par rapport aux mesures de protection individuelle qui interviennent en complément ou lorsque les mesures collectives ne peuvent pas être appliquées. Adopter un comportement responsable, il s’agit de proscrire, entre autres, le lavage des mains à l’essence, l’utilisation de chiffons imbibés dans les installations des kadhafi. La mise à la disposition de savon efficace pour le lavage des mains, l’utilisation de détergents ou solvants peu nocifs et d’équipement adaptés pour le nettoyage des outils ou récipients. La vente ou utilisation des carburant doit se faire, autant possible en circuit fermé afin d’éviter tout risque de contact cutané ou toute émission des vapeurs dans l’atmosphère.

La protection individuelle implique en premier lieu la protection oculaire (le port de lunettes, masque faciale ou lunette masque).

En deuxième lieu, en cas d’activité dans des atmosphères polluées par les carburants (dépôts pétroliers ou autres installations d’entreposages), il peut être nécessaire de porter un appareil de protection respiratoire.

En troisième lieu, l’opérateur doit porter une protection cutanée : vêtements de protection, gants de protection adaptés et résistants aux hydrocarbures (gants épais, à manchettes, en caoutchouc nitrile ou en polymère fluoré, par exemple). En dernier volet, la protection contre le risque incendie (explosion) en utilisant des extincteurs et autres mesures sécuritaires.

Respecter la réglementation spécifique mise sur pied par les structures qui gèrent le secteur des hydrocarbures en RD Congo.

A la population, avant de s’engager à la vente des produits pétroliers, il faut être suffisamment informé soit formé.

Aux autorités, il leur est demandé de sensibiliser la population sur les voies légales et normes à observer pour la vente des produits pétroliers, de veiller sur la sécurité de l’environnement ´ Rédaction/F. ÉNERGIES