PHOTO/Ir. Nixon NZINGA/cérémonie de restitution du rapport de la conférence scientifique MAP 2023

Réputé d’un franc parlé exceptionnel, Ingénieur Nixon NZINGA (respectivement ministre provincial  honoraire des Hydrocarbures de la province du Kongo central et Président du conseil d’administration de l’Institut du pétrole et du GAZ) fixe l’opinion sur le volume de production du bassin côtier, l’unique partie où se passe l’extraction pétrolière en Rép. Dém. du Congo depuis plus de 30 ans. Cela lors de la cérémonie de restitution du rapport de la conférence scientifique Muanda après pétrole première édition tenue le samedi 14 septembre 2024. Cet expert en exploration et production pétrolière n’a pas mis sa langue en poche face à ce dossier.

«…lorsque nous parlons de la conférence scientifique Muanda après pétrole, nous devons garder à l’esprit que ce territoire a une production marginale en moyenne 20.000 barils par jour. Cela équivaudrait au volume journalier d’un puit seulement dans certains pays pétroliers » déclare-t-il.

A cet effet, cette affirmation démontre à suffisance que le Congo a encore du chemin à parcourir dans ce secteur afin de rehausser son niveau de production. Cela constitue un des défis qui entravent au développement dudit domaine. Si certains scientifiques justifient cette situation en présentant quelques arguments convaincants, la grande opinion par contre rejette ce chiffre. Elle suppose que cela soit fait à dessin pour maintenir cette partie dans la pauvreté indescriptible au seul avantage d’exploitant.

Ceci dit, l’histoire nous révèle qu’il a été produit dans cette même partie 40.000, 30.000 barils par jour. Sachant que la plupart de champ est en fin de vie, il est  temps pour la RDC de valoriser ces différents potentiels en hydrocarbures enfouis en terre et en mer afin de rejoindre la cours de grand.

A signaler, l’ingénieur Nixon NZINGA est un chevronné dans le domaine du pétrole. Il est passé dans deux grandes entreprises œuvrant dans ce secteur en République Démocratique du Congo à savoir le consortium Perenco et Surestream. Il a travaillé dans d’autres pays africains également, enseignant à l’Institut du pétrole et du Gaz depuis plusieurs années, entrepreneur de surcroit.

Rédaction