Si ailleurs après la pluie c’est le beau temps, à Kinshasa par contre on constate un désastre écologique où certains coins et recoins sont exposés aux inondations. Cette situation répétitive pousse certaine langue à lancer un SOS à l’instar de Lucien MOSENGO (Ingénieur et activiste environnemental) qui qualifie cette province miroir d’une ville fleuve, océan urbain.

A cet effet, plusieurs causes expliquent cet état de chose dont les principales demeurent les constructions anarchiques inadaptées à la démographie, non curage des caniveaux qui bloque la bonne circulation des eaux, le réseau d’égout quasiment inexistant …etc.

A savoir, l’inondation crée non seulement la vulnérabilité sociale ou biophysique mais aussi sanitaire exposant le peuple aux maladies hydriques et précarité indescriptible.

A titre d’exemple, le quartier Mososo, Kingabwa dans la commune de Limete sont souvent victimes des inondations pendant la saison des pluies. Pour dire, Kinshasa est familière à ce genre de drame depuis de lustre.

Tout compte fait, Kinshasa doit repenser son mode de gestion environnementale, assurer les renforcements des capacités des personnels en formation et équipements en protection et conservation de l’environnement au niveau des municipalités, une réappropriation de la gestion urbaine. Associer les techniciens (scientifiques), les organisations non gouvernementales et les personnes de bonne volonté à la gestion de catastrophes naturelles avant, pendant et après la crise.

Procéder au redimensionnement de la ville en tenant compte des facteurs démographiques et météorologiques conclu-t-il.

Pepito SAKASAKA