Dans une correspondance du 30 novembre 2023, date du lancement de la COP 28 de DUBAI, l’organisation des pays producteurs du pétrole africains (APPO en sigle) révèle que l’agence internationale de l’énergie (AIE) est devenue un obstacle à une Transition Energétique inclusive et réussie.

«Pendant que le monde en est venu à accepter la nécessité de la transition énergétique depuis l’Accord de Paris de 2015, et que toutes les parties produisent chaque année des CDN qui visent à atteindre l’objectif de l’Accord de Paris, certaines parties prenantes puissantes dans le discours sur le climat sont déterminées à amener le monde à suivre leur ligne de raisonnement par le crochet ou par l’escroquerie. Les COP sont conçues pour être des plates-formes de discussions honnêtes, ouvertes et fondées sur des faits entre toutes les parties à la Conférence. Ceci repose sur la conviction que lorsque les parties ont des discussions ouvertes, honnêtes et fondées sur des faits et qu’elles s’entendent sur des cibles de manière volontaire, les chances d’atteindre ces cibles sont très élevées.

Malheureusement, à l’approche de la COP28, les actions et les déclarations de certains acteurs puissants qui prétendent vouloir le succès de la transition énergétique, sont loin d’être honnêtes, ouvertes ou factuelles. Ces parties prenantes ont permis la poursuite aveugle d’un dogme, la quête d’une sécurité énergétique étroite, de colorer la façon dont elles voient tout dans le discours sur le climat. Elles sont devenues déraisonnables, peu accommodantes, malhonnêtes et hystériques dans leur discours sur le changement climatique précise ce message.»

A cet effet, plusieurs langues demeurent sceptiques face aux multiples promesses de financement annoncées par différents pays en faveur des victimes climatiques. Plus dure est de constater la réouverture de certaines centrales nucléaires ou usine à charbon sans mesure d’atténuation pour autant ces installations sont jugées plus polluantes.

«Elles ne sont pas prêtes à envisager une option qui, à leur avis, nuirait à leur poursuite agressive de leur sécurité énergétique perçue, même si cela est aux dépens des milliards de personnes qui vivent dans la pauvreté énergétique dans d’autres parties du monde. Elles ne sont pas intéressées à chercher d’autres

solutions au défi climatique, autres que l’élimination progressive du pétrole et du gaz. Elles se délectent à brosser un tableau apocalyptique de l’industrie pétrolière et gazière, une industrie sur le dos de laquelle elles ont roulé pour devenir ce qu’elles sont aujourd’hui, et ce faisant, elles déforment délibérément les faits scientifiques poursuit la dite note.»

A titre illustratif, le dernier rapport de l’AIE décrit la COP28 comme le « moment de vérité » pour l’industrie pétrolière et gazière. Selon le rapport, la demande mondiale de pétrole atteindra un pic d’ici 2030 et la demande chutera de 45 % d’ici 2050. De plus, le rapport décrit le CCUS et d’autres technologies CDR pour la réduction des émissions comme des illusions.

Le problème avec l’AIE, c’est qu’elle est incapable de faire face à la réalité mondiale de la réduction progressive du pétrole et du gaz. Et plus cette réalité saute aux yeux de l’AIE, plus elle devient hystérique au point que les projections de l’AIE ont perdu la crédibilité qu’elles avaient auparavant. Il y a quelques années à peine, l’AIE affirmait « qu’il serait pratiquement impossible d’atteindre la carboneutralité sans le CUSC ». Elle a ajouté que « le CUSC devra constituer un pilier clé des efforts visant à mettre le monde sur la voie de la carboneutralité ».

Face aux mensonges historiques sous prétexte climatique de vouloir maintenir certaines nations dans la pauvreté, l’APPO milite pour imprimer une nouvelle dynamique économique en Afrique et l’exploitation rationnelle des ressources fossiles pour l’émergence des états membres.

A savoir, cette Organisation Africaine des Producteurs de Pétrole (APPO) anciennement appelée Association Africaine des Producteurs de Pétrole (APPA) a été créée le 27 janvier 1987 à Lagos, République Fédérale du Nigeria, pour servir de plate-forme pour la coopération et l’harmonisation des efforts, la collaboration, le partage des connaissances et de l’expertise entre les pays producteurs de pétrole africains. Basée à Brazzaville (République du Congo), cette structure africaine a comme secrétaire générale Dr. Omar Farouk Ibrahim.