Le train de la transition énergétique a déjà quitté la gare et les effets probants se confirment à travers différentes études réalisées par des organismes spécialisés.

Tel en est le cas de l’agence internationale de l’énergie (AIE) qui confirme une baisse constante de la demande mondiale du pétrole dans son rapport annuel intitulé World Energy Outlook 2023.

L’agence démontre que la demande du pétrole a atteint son niveau maximum de 102 mb/j à la fin de l’année 2020 et pourrait baisser à 97 mb/j dans le cadre de scénario de politiques déclarées.

Alors que dans le cadre de scénario des engagements annoncés la tendance est encore plus basse avec une demande estimée à 93mb/j en 2030 et de 55mb/j en 2050. Par contre, en tenant compte de scénario de zéro émission nette la demande se situerait à 77mb/j en 2030 et de 25mb/j en 2050.

Le rapport précise que la demande du pétrole dans le transport routier connaîtra une forte baisse en raison de la monter en puissance de véhicules électriques qui représenteront 75% des ventes de véhicules vers 2050 et une diminution de la consommation du pétrole dans le transport maritime à la hauteur de 55%.

Mais cette baisse de la demande du brut sera compensée par une nette augmentation de consommation du pétrole dans le secteur de la pétrochimie et de l’aviation.

Au regard de ces 3 scénarios (Politiques déclarées, Des engagements annoncés et de zéro émission nette d’ici 2050) ; les perspectives de la demande du pétrole varient beaucoup plus dans les économies en développement que dans les économies avancées.

Ainsi la demande du pétrole des pays émergents seront dans une variation entre une augmentation de 20% et une diminution de 70% jusqu’en 2050 par contre la demande des pays développés connaissent un déclin compris dans l’intervalle de 35 à 85% sur la même période.

Moïse ILUNGA