Le secteur pétrolier et gazier est la deuxième industrie à employer le moins de femmes, après la construction. Très masculin, il présente un faible taux des femmes à de poste de commande. Une participation remarquable est plus retrouvée dans le département industriel tels que : le marketing, la communication, la logistique et autre service moins dans la direction technique. La femme est également présente comme fonctionnaire du secrétariat général aux hydrocarbures, cadre de l’entreprise publique ou privée. Professeur d’université et institut supérieur spécialisé dans le secteur pétro-gazier, étudiantes ou élèves.
Ce tableau sommaire sur la situation de la femme dans ce domaine énergétique, nous pousse à réfléchir sur les questions des droits. Sachant que tout être humain a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égale pour un travail égal conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 Décembre 1948 en son Article vingt troisième.
Ceci dit, selon une certaine opinion le secteur pétrolier garanti scrupuleusement le volet genre nonobstant quelque violation de certain droit fondamental qui attribue aux femmes l’égal accès à l’emploi avec les hommes sans discrimination. « C’est à nous d’imposer, de dire aux gens comment ils doivent nous traiter dans le milieu professionnel déclare Ingénieure Grace Lelo (Technicienne de laboratoire chez Perenco Rep RDC).
PHOTO/Ir. Grace LELO au laboratoire
A cet effet, Le droit des femmes dans le secteur extractif est un droit reconnu au niveau interne et international. Cela a fait l’objet de la conférence mondiale sur le genre dans les secteurs du pétrole, du gaz et des mines organisée par la banque mondiale en Mars 2021 pour but principal de parvenir à l’égalité dans un monde en évolution.
Sur le plan représentativité, l’écart est très grand entre homme et femme dans le secteur des hydrocarbures. C’est dans cet optique que le secrétariat général aux hydrocarbures de la RDC a organisé une session de formation en Mars 2022 pour sensibiliser la gente féminine de cette administration sur ses droits le plus ultime.
Somme toute, il y a lieu de renverser cette tendance en investissant dans la formation de la jeune fille qui évolue dans le secteur technique, appliqué tous les dispositifs légaux défendant les droits de femme dans le milieu du travail, tenir compte de la méritocratie et non le favoritisme dès la phase de recrutement et promotion de travaille.
Dans un monde très compétitif où le pragmatisme suit difficilement la rhétorique, peut-on espérer une parité entre homme et femme même dans le secteur pétrolier ?
Elysée SANDUKU